mercredi 11 février 2015

Le sens du silence...

Il était une fois un moine solitaire qui un jour reçut la visite de plusieurs personnes. Curieuses elles lui demandèrent a quoi servait de vivre en silence.
Le moine, qui tirait juste un saut d’eau d’un puits où se trouvait une source profonde, s’arrêta un instant pour leur répondre : « Regardez dans ce puits. Que voyez-vous ? »
« Rien, on ne voit rien du tout. » répondirent-ils en se penchant. 
Ayant attendu un petit moment, le moine répéta sa question : « Et maintenant que voyez-vous ? ». 
Et de nouveau ils se penchèrent sur le puits. Heureux ils s’exclamèrent : « Notre reflet, on voit notre reflet ! » Le moine reprit son explication : « Voilà c’est la force du silence. J’étais en train de puise de l’eau et l’eau était troublée. Mais une fois le calme revenu, vous pouvez vous voir dans l’eau. C’est grâce au silence que l’on peut se voir. Mais attendez encore un peu. »
Au bout d’un instant, le moine les invita une fois de plus à regarder dans le puits. « Que voyez-vous maintenant ? » Tout le monde scruta l’eau du puits et dirent : « Maintenant on peut voir les cailloux au fond du puits ! » 
« Exactement, » répondit le moine, « c’est en attendant le temps qu’il faut et en s’effaçant dans le silence que l’on peut percevoir le fond de toute chose. »


SOURCE

Nous les reconnaîtrons à leurs fruits...


     Ce n est pas la personne qui est importante , mais ce qu elle vit et ce qu elle dit...

                Tirez du livre ..Au pays du silence..

Rien n est acquis...

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S’il y a un piège qui revient sans cesse sur le chemin de la connaissance, c’est bien celui de jeter l’ancre : s’imaginer avoir enfin compris quelque chose de façon définitive et y figer notre conception en considérant nos idées comme valides, accomplies et immuables. Trop souvent, nous omettons de réviser nos positions, notre compréhension relative à un sujet donné et, ce faisant, nous transformons de simples informations en croyances plutôt qu’en un champ fertile de questionnements continus. Nous nous immobilisons dans un dogme, soit-il à caractère religieux, scientifique ou autre, souvent en élevant un auteur, un ouvrage ou une philosophie au-dessus de tout le reste. Et surtout, au détriment de tout ce reste. Ce « reste », d’une importance capitale, est le miroir des