mardi 31 décembre 2013

La NSA pourrait installer des mouchards dans les ordinateurs avant qu’ils soient mis en vente !

La NSA, l’organisme à l’origine du scandale PRISM, n’a décidément pas fini de nous étonner. Il semblerait en effet que celle-ci soit en mesure d’installer ses propres mouchards dans les ordinateurs des constructeurs avant qu’ils soient mis en vente en ligne !
L’espionnage de masse opéré par la NSA est minutieusement scruté depuis la mise au grand jour du scandale PRISM (si vous désirez en savoir plus sur ce sujet, rendez-vous ici). Néanmoins, plus les jours passent, et plus on en apprend au sujet de


l’organisme gouvernemental du département de la Défense des États-Unis. Ainsi, selon le journal allemand Spiegel, cette même NSA serait capable d’installer des spywares et autres espions du même acabit au sein d’ordinateurs, avant même que ceux-ci soient mis en vente en ligne !
Le document dévoilant cette pratique, récupéré par Spiegel, évoque un scénario dans lequel la branche « Tailored Access Operations » de la NSA peut s’appuyer sur des technologies qu’on croirait tout droit sorties des plus gros blockbusters hollywoodiens. La NSA pourrait ainsi intercepter des livraisons d’ordinateurs pour les « équiper » selon ses besoins. Un exemple cité évoque « COTTONMOUTH », un processus déployé depuis 2009 et visant à implanter un espion USB permettant d’avoir accès à distance à toute l’activité réalisée sur les ordinateurs ciblés. A côté de ça, il semblerait que la NSA soit même en mesure de tirer partie des rapports d’erreurs Windows, en pourrait les intercepter pour identifier les failles des machines qu’elles désire investir.
Une autre branche de la NSA, identifiée en tant que « ANT », pourrait virtuellement installer des backdoors (des portes dérobées) à peu près n’importe où.
Néanmoins, aucune société citée dans cette affaire (parmi lesquelles Cisco, Juniper Networks, Dell, Seagate, Western Digital, Maxtor, Samsung et Huawei) n’a admis avoir travailler avec la NSA, leur permettant de doter leurs machines d’espions. Affaire à suivre, assurément.

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