samedi 29 décembre 2012

Dégueulasse....la comparaison...

A la manière des activistes pro-life qui tiennent un registre avec les coordonnées de tous les médecins pratiquant l'IVG, les détenteurs d'armes font désormais aussi l'objet d'une surveillance accrue.
Rapporté par Slate.fr, un quotidien local de l'Etat de New York, The Journal News, a ainsi établi une carte interactive répertoriant le nom et l'adresse de chaque personne possédant un permis de port d'arme dans les comtés de Rockland et de Westchester. Selon les données fournies par le quotidien, 44 000 habitants des comtés de Westchester, Rockland et Putnam possèdent un permis de port de pistolet – soit un adulte sur 23.

Capture d'écran de la carte interactive répertoriant tous les détenteurs d'armes du comté de Rochester, dans l'Etat de New York.



Et l'information est facile d'accès : il suffit de demander au département d'Etat, qui, soumis à la loi sur la liberté de l'information (Freedom of Information Law), fournit alors les documents réclamés. Toutefois, le journal précise que certains détails n'ont pas pu être obtenus : les administrateurs des trois comtés concernés ont refusé de divulguer le nombre et le genre de pistolets possédés, et quel type de permis a été accordé.
Mais si le journal cite des habitants en faveur de la publicité de telles informations, les réactions ont majoritairement été négatives. Quelque 2 200 commentaires ponctuaient l'article jeudi à la mi-journée, parfois menaçants. Ainsi celui de George Thompson, qui suggère de publier les noms et adresses des journalistes de Journal News, et de Pamela Thomas Hickey, qui commente : "Je n'arrive pas à croire que ces abrutis aient publié ces infos. Nettoyez votre disque dur, stockez vos munitions, ça pourrait se révéler utile, asseyez-vous et attendez que les gauchos se pointent. Un vrai jeu d'enfant."

Capture d'écran des commentaires publiés sous l'article de The Journal News.
Le site américain The Atlantic Wire note que la publication de ces informations privées place les détenteurs d'armes au même niveau que les délinquants sexuels (dont il existe un registre public aux Etats-Unis). Une journaliste du Journal News préfère y voir un moyen de prévention : "Il nous semblait essentiel de partager le plus d'informations possibles sur la propriété d'armes à feu dans notre région, au lendemain de la tuerie de Newtown. Les gens s'inquiètent de savoir qui possède des pistolets et combien de ces détenteurs d'armes habitent dans leur voisinage."

SOURCE

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